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avril - mai - juin - juillet 2004

Que pensez-vous du projet Page & Plant (Unledded & Walking Into Clarksdale) ?

 

Christophe (Brest, France)

Ce projet, Unledded & walking into Clarksdale, est... sympa. Ouais, c'est ça sympa mais sans plus.C'est clair que ça fait du bien, que ça fait chaud au coeur de retrouver nos idoles mais les voir sans les deux acteurs principaux de la rythmique zeppelinienne n'a pas vraiment de sens. De plus, j'ajouterai que vouloir faire revivre le mythe comporte toujours de grands dangers pour celui ci.
Un grand fan se doit aussi d'être critique vis a vis de ses idoles et, a mon sens, vouloir faire des albums, des grands projets ne doit plus être d'actualité pour notre dirigeable. Des concerts ponctuels ici ou là, des réeditions, la sortie de différentes archives sera plus productrice pour Led Zep que remettre en jeu leur image légendaire, éternelle au travers d'hypothétiques projets.
Alors voilà ma réponse, au risque d'avoir été quelque peu sévère et d'avoir agacé certaines personnes qui rèvent de revoir Led Zeppelin en activité.
Vive Led Zep, Le plus grand groupe du monde. Et comme on dit chez nous au fin fond de ma Bretagne : Kenavo, a wec'h all. (au revoir et a la prochaine).


The Ermit - http://membres.lycos.fr/ermit

Ben les P/P c'est une grosse honte, Plant est une vieille chèvre aphone et fait preuve d'un népotisme affligeant en imposant ce bassiste inexistant à la place de JPJ, ce qui fait qu'on ne doit pas considérer ça comme une reformation de Led Zep, mais bien comme ce que c'est réellement, à savoir un demi-Zep dans du formol. Les deux albums qui ont été générés par cette non-reformation sont peu intéressants, surtout No Quarter qui est constitué presque entièrement de reprises zeppeliniennes négationnistes : donner à l'album le titre de cette chanson alors que la version qu'il en contient efface totalement la contribution de JPJ aux claviers (dont c'était justement le morceau symbole en live entre 73 et 79) illustre bien l'attitude insultante des P/P envers JPJ. Quand à la version déliquescente de Kashmir, c'est une trahison envers le souvenir de Bonham (dans les versions de Led Zep c'était lui la force qui soutenait et propulsait le morceau)... Sans oublier que tout ça s'est fait sous le patronage de MTV. Le seul point positif c'est que ça a peut-être apporté une couverture médiatique supplémentaire à la musique du Zep, et que les plus jeunes ont peut-être pu découvrir l'original par ce biais-là (quoique qu'il y eut aussi pour ça la version de Kashmir par Puff Daddy ;p)...


Thierry (La Roche sur Yon, France) - http://thierryzeppelin.free.fr

J'ai bien aimé Unledded, les arrangements, l'ensemble de la relecture - les b sides des singles comprises - mais je regrette cependant le peu de compos nouvelles, seulement 4, pour cet album. En revanche, Walking est vraiment un disque de feignants comme jamais j'en ai vu, je me range du côté de Martin Meissonnier car je crois qu'il a entièrement raison sur la qualité de ce disque.


Michel

Cela a quand même eu le mérite de leur faire faire deux tournées, et donc d'avoir eu le plaisir de les voir par deux fois en 95 et en 98. C'est vrai qu'a part ça les deux CDs ne sont pas des monuments, de toutes façons, après HOTH, il n'y a plus eu de monuments...


Pierre Daumerie (Louvain-La-Neuve, Belgique)

Bonsoir à tous !

J'ai lu toutes vos remarques et j'en suis un peu déçu. Oui ! Plant ne chante plus comme avant. Oui ! Page a un peu d'arthrose dans les doigts... N'allez surtout pas imaginer qu'ils allaient faire la même chose durant toute leur vie ! Vous êtes en train de discuter afin de savoir si c'est encore du Led Zepp' ou non ; le prétendent-ils encore ? Je ne crois pas que ce soit marqué ! Je crois que faire partie d'un groupe de légende ne doit pas être facile, parce que, maintenant, ils doivent l'assumer (oui, c'est le mot). Sur ce, j'ajouterai que Page a juste l'air paumé et qu'il "se cherche". Vous préférez ça, ou un mec comme Clapton qui se recycle complètement et qui va dans le sens opposé de sa musique d'antan (à interpréter dans le sens négatif que ça peut prendre) ?
Il faut vivre avec son temps et évoluer (comme on peut) ; il ne faut pas marcher en regardant en arrière, sinon on se mange un poteau...
A bientôt !


Säm

ben franchement je trouve les deux cd completement nul.... C'est plus du Led Zeppelin, c'est du Phil Collin... Par contre, leur lives reste bien... Dommage que les album ne suivent pas...
Gracias Cabrones!!!


Bertrand Portier - http://membres.lycos.fr/quartzep

“No Quarter” fut en 1994 la réunion inespérée entre les deux protagonistes de Led Zeppelin, qui, on s’en souvient, s’insultaient régulièrement par médias interposés. Néanmoins Page déclarait souvent qu’il était ouvert à tout rapprochement avec son ancien co-songwriter. C’était bel et bien Plant qui refusait systématiquement d’une part de reformer Led Zeppelin sous ce nom (“le vaisseau serait hanté et non habité”), et d’autre part d’envisager de nouvelles écritures avec Page. Plant a eu d’ailleurs une vision assez amusante de leur collaboration lors des séances “Now & Zen” et “Outrider” (1988): ”j’ai eu l’impression de coucher avec mon ex-femme sans avoir pu la baiser”.

De ces deux déclarations Plant n’a tenu parole que sur la première. Plant n’a pas reformé Led Zeppelin, mais il a finalement accepté la publication d’un album de réunion, No Quarter, qui n’est rien d’autre, en fait, qu’un enregistrement public d’une session MTV “unplugged” rebaptisé pour l’occasion “unledded”, c’est à dire les reprises d’ancien titres acoustiques, revus non pas au goût du jour, et là est toute la force de l’album, mais sous le surlignage des caractères acoustiques, ou symphoniques, et surtout orientaux, omniprésents sur les oeuvres originales. L’album est assorti de 2 ou 3 nouvelles compositions mineures faites pour l’occasion.

N’en déplaise à l’ami The Ermit, la vision aujourd’hui, 10 ans plus tard, d’un dvd - peu officiel mais non moins brésilien - de ce concert, donne la chair de poule à tout amateur de rock classique. Au sortir de la période la plus pauvre de l’histoire de la rock musique (années 80 jusqu’à 93- 94... 1994??? Mon Dieu, “No Quarter” aurait-il extirpé la scène rock de sa léthargie???), les deux marteaux des dieux étaient de retour pour brûler les terres, et ce tout au long de la tournée mondiale qui a suivi... Désolé Percy, l’orgasme, et la passion ont bien eu lieu...

De plus, je préfère de loin la version de Kashmir 1994 que celle de “Physical Graffiti” qui m’a toujours assez ennuyé. C’est là que Plant a retrouvé la rage vocale perdue depuis des lustres, c’est là que Page a retrouvé toute son inspiration.

1998, soient 4 ans après “No Quarter”, Page et Plant se retrouvent à nouveau pour un album original très rock. “Walking into Clarksdale”. Il s’agit en fait, véridiquement, foncièrement, entièrement, en substance, du dixième album studio de Led Zeppelin. No comment.


Alexandre "Muzic_Alex" (Charenton le Pont, France)

Pour ma part, je trouve "Unledded" intéressant, l'ambiance "arabo-acoustique" y est très chaude, le choix des morceaux judicieux et tout à fait adapté à ce style. Les versions de "Kashmir", "Nobody's Fault but Mine" et de "Four Sticks" (pour ne citer que mes préférées) sont excellentes.

"Walking into Clarksdale" me plait nettement mois, désolé pour les amateurs mais je trouve que ça fait vraiment commercial (mixage, dubs, mélodies simplistes).
Je comprends pourquoi JPJ s'est abstenu de participer à ce projet que je qualifierais de pathétique...

Amicalement


John Duff (Essone, France)

Personellement je pense que ce projet est de trop, en effet il ne sont plus a leur meilleur niveau (normal ce sont des etres humains avant d'etre des dieux) et Led Zep c'était un mythe de puissance quelque chose de fabuleux avec tout les instruments au top et c'est une légendd, un mythe et des fois il faut savoir dire stop. Regardez les Clash ils ont quitté la scene et ne sont jamais reformé, les beatles idem tout ces groupes ki se sont séparé sont restés des legendes car ils ont su dire stop kan il le fallait. Mais après tout ce projet si il est dans une direction opposé a Led zeppelin pourquoi pas.


Nicolas (Cognac, France)

Moi j'ai été super heureux de la sortie de No Quarter. En plus les morceaux sont superbes et j'ai retrouvé le Led Zep que j'aimais c'est à dire celui qui osait des choses nouvelles. Même s'il s'agit principalement de reprises, y a pas à dire, ils n'ont pas choisi la facilité. Pis faut pas oublier la vidéo qui venait enfin après TSRTS.
Pis comme a dit Michel, ça m'a permis de les voir en chair et en os à Marseille en 95 et ça .......
Par contre j'ai jamais pu me faire à Walkin' que je trouve trop englué dans de la mauvaise pop de Percy, qui ne m'a jamais atteint. Même Mickael Lee, omniprésent sur NQ (pour moi surement le meilleur successeur à Bonzo), en va de ses rythmes plats et sans originalité.
Bref perso, No quarter était l'album attendu et nécessaire.....................mais suffisant!


Alain (Aulnay sous bois, France)

pour ma part, unledded est un retour des deux illustre dieu du rock, jimmy et robert plant, j'ai eu la chance de les voir en chair et en os au cirque d'hiver a paris pour la sortie de la vidéo,(cocktail, presse ,tv), j'ai serrer la main de dieu, ( pour info, je l'ai coupé et mis en vitrine chez moi).
le disque,lui, est vraiment top , un retour au source mis au gout du jour façon world music pour reprendre le terme de robert.
j'aime bien sauf le titre nobody's fault..., nulllllll , aucun rapport avec l'original, mais since lui est vraiment géant, bref, un tres bon album pour moi.

walking lui , bon la je vais être méchant, est pour ma part , l'album de trop!!!!!! nul, rien de bon, page est au abonné absent, rien a voir avec du zeppelin, c'est plutôt un album de plant je trouve, très très decus a la sortie, encore aujourd'hui ,il doit être au fond de mon range cd, plein de poussiere.

les tournées eu, la oui, un grand oui, voir nos deux compères ensemble, quel pied!!!!!!!
mais bon, quand meme,gardons led zeppelin l'image d'un grand groupe des années 70, et c deux cd, comme des projets solo et non une reformation du zeppelin.


Jeff - http://membres.lycos.fr/jfdelepi/led_menu.htm

Je suis assez surpris de la reaction de certains.

"Unledded" est excellent album, c'est evident ! Bien des gens ont pris du plaisir a l'ecouter, sans pour autant faire le lien avec le Led Zep. Moi, c'est l'album qui m'a fait decouvrir le reste !
Ce n'est pas du tout un simple live MTV, comme certain veulent le resumer. Ce n'est que la partie "commercial" de l'affaire.
Plusieurs titres ont retrouve une nouvelle identité, et sont devenus des tubes lives (gallows pole, four sticks) quand ils n'avaient presque jamais été joué devant un public avec le LZ.
Ce que j'attends de Page et Plant, ce n'est surtout pas qu'ils tentent de faire revivre le Led Zep. C'est impossible et je crois qu'ils l'ont compris. C'est qu'ils continue à faire de la musique dans leur époque, avec les techniques et musiciens du moment. Pourquoi n'auraient-ils plus le droit d'etre novateurs ?
Le "walking into Clarksdale" est moins reussi, meme si plusieurs titres avaient une vrai puissance sur scene. Il est decevant par rapport surtout au niveau attendu par le public, mais il reste bien supérieure, car plus créatif, a une bonne partie des albums solo de Page ou Plant des annees 80.


Guillaume (Bordeaux, France)

Pour moi No Quarter est très réussi. Détestant farouchement les sons de claviers toc de Jonesy sur toutes ses participations zeppeliniennes (ce qui n'entache pas ses dons de bassiste), j'y ai retrouvé enfin une magnifique version de Kashmir, qui a le mérite d'aller au bout des diverses influences arabisantes. Je trouve la plupart des reprises excellentes, et les morceaux inédits gentillets, plus inspirés par Plant. Le problème vient justement de Page, en particulier pour Walking into Clarksdale, album certes aux consonnances de 10eme album du zep, mais de loin alors... Page depuis 1975 a doucement sombré, si Plant a flingué sa voix, il a quand même su en tirer de belles choses, Page lui me fait l'effet d'avoir perdu toute présence et toute créativité, un vrai fantome. Il retrouve sa flamme sporadiquement, en particulier quand il joue du zep, surtout avec Percy. Walking into Clarksdale est assez inégal, les 2 membres de remplacement sont plutot discrets, et lorsque l'on voit les morceaux choisis pour la tournée de 98, on comprend que ce walking n'est pas resté dans les mémoires de ses auteurs ! Mais bon, mise à part le dernier album solo de Plant, leur collaboration reste ce qu'ils ont fait de mieux hors-Zep, et puis ça fait quand même plaisir de les revoir ensemble.


Manu

Ben moi... j'ai littéralement sauté sur les deux albums dés que j'ai appris leur existence... pi... après deux écoutes... je suis retourné aussi sec sur le deuxième album du zep... et ca... ca fait l'effet d'une douche chaude après s'être roulé dans la mer**... donc bon... vous avez mon avis hein...


Pierrou (Nancy, France) - http://pierrou.free.fr

Hello,
Je n'avais pas spécialement l'intention d'intervenir, mais puisque personne n'a l'air de penser comme moi... Voilà, il se trouve que Walking Into Clarksdale est l'un de mes disques préférés, tous styles et tous artistes confondus... Je comprends bien qu'on puisse ne pas l'aimer: il y a quelques pains (notamment sur le solo de Sons of Freedom, il est vrai que si ce solo avait été impeccablement exécuté, là, ça aurait été un pur coup de génie), quelques morceaux mid-tempo peuvent sembler un peu uniformément identiques à ceux qui ont perdu leur audition à force d'écouter Led Zeppelin à fond (When the World..., Blue Train, When I was...), et il n'y a pas de gros rock qui tache façon Communication Breakdown ou Immigrant Song ou de solos incendiaires. Et la plupart des titres sont très loin de la complexité des morceaux alambiqués du Zep, du point de vue de la composition, des arrangements ou du son.

On pourra aussi facilement détester la voix de Plant sur ce disque, beaucoup moins flamboyante que par le passé. OK. Mais ce disque qui aurait pu n'être qu'un recueil bancal et bâclé, comme la plupart des gens ici semblent le penser, recèle en fait douze trésors, certes un peu enfouis, pas forcément évidents à la première écoute, mais douze trésors quand même. Comment peut-on résister au premier titre, qui mélange de la façon la plus zeppelinienne qui soit acoustique et électrique, à la façon de Over The Hills, et Plant y retrouve d'ailleurs une voix que l'on ne lui connaissait plus depuis 1973. Cette voix, justement, on sent qu'elle a morflé, mais (avec ou sans jeu de mots), Plant a changé de registre.
Comment ne pas sentir l'influence de Jeff Buckley sur certaines chansons? Plant ne chante plus pour des publics de 150000 personnes, il chante pour vous seul, ses fêlures et ses doutes. Il y a aussi tous ces morceaux en demi-teinte, tous sauvés de la banalité et rendus carrément magnifique par diverses excellentes trouvailles: l'arrangement de cordes très original sur Golden Horse, les choeurs sur Please Read the Letter, le vibrato sur When I Was.

Chaque titre de l'album, quelle que soit l'inspiration initiale du riff ou de la mélodie, est dotée d'un ou plusieurs points forts qui le rendent magnifique et unique. Burning Up, de toute évidence, n'est pas un chef d'oeuvre, mais le tour de force de Page, qui a joué riffs et solos live en une prise de guitare lui insuffle une énergie incomparable. Et puis qui d'autre, à part Page, est capable de jouer ainsi sur les nuances, jamais tout à fait paisible, jamais vraiment survolté, toujours navigant en eaux troubles entre ces deux extrêmes. Les passages doux sont remplis de violence sourde, et les passages plus animés conservent toujours un fond de mélancolie, un peu comme sur Rain Song auquel cet album me fait furieusement penser. Et il faut arrêter de caricaturer Page et Plant en vieux pépés juste bons à ressasser un passé révolu. Walking Into Clarksdale est un disque de son époque, qui a habilement su éviter la tentation électro-world-soupe (petit clin d'oeil extra: la petite rythmique synthétique qui clôt l'album) pour lui préférer à un rock plus brut tout à fait dans la tonalité de la fin des 90's. Et dernier point, Albini est aux manettes, il se trouve que c'est mon dieu, que j'aime sa façon d'être et son travail, et qu'il fait encore des miracles sur le disque de Shannon Wright qui vient de sortir...
J'arrête là mais je pourrais continuer à l'aise sur Page et Plant (qui ont par ailleurs donné le meilleur concert auquel j'aie jamais assisté, Bercy '94) et leurs disques pendant quelques pages.


Stève ANSEL (Chaumont, Haute Marne 52, France)

Contrairement à ce que j'ai pu lire jusqu'à maintenant, je ne partage pas l'avis des autres intervenants. En ce qui me concerne, c'est avec une joie non dissimulée que je me suis jeté dans les bacs pour acheter « No Quarter » de 1994. Je n'ai pas eu le plaisir de voir le grand dirigeable sur scène et je le regrette bien !!!
Enfin un superbe cd de Page & Plant. Mais où est passé JP Jones ? Dommage !!!
Je suis tellement pressé de déposer ma nouvelle acquisition dans mon lecteur de salon, me caler dans mon canapé devant un bon verre de bière. Enivrant, somptueux, magnifique. Certes, ce n'est plus le Zeppelin d'antan mais quand même !!!
Un Kashmir superbement orchestré, un feeling remarquable. J'ai l'impression d'ouvrir un vieux livre que je cherchais depuis des lustres. Vous savez ! Ces vieux bouquins que l'on ne se lasse pas de relire. L'ensemble est à la hauteur de mes espérances. Non content de satisfaire ma joie, je me paye un petit détour à Paris Bercy et la c'est une claque magistrale. Un Since I've Been Lovin You des plus réussi. J'en remets une louche le 09 juillet 1995 aux Eurockéennes de Belfort où le set brûlant !!! J'en rêve encore. (Celui qui possède un enregistrement de cette date peu me contacter à l'adresse suivant : ansel.steve@wanadoo.fr. D'avance merci.
Nouvel album, nouvelle tournée et enfin, nouveau rendez-vous avec les deux compères à Bercy en novembre 1998. C'est fois-ci, l'ombre du Zeppelin plane sur la capitale et nous met le feu !!! Michael Lee est tout simplement énorme dans sa prestation.
Vivement la reformation Page & Plant et pourquoi pas P.P.JJP et Lee derrière les fûts.
Que du bonheur, que du bonheur....


Fulgo 78 (Yvelines, France)

Je ne tenais pas forcément à partager mes sentiments à l'égard du projet Page & Plant. D'ailleurs, je ne me prononce que très rarement à leurs sujets. Si il y a bien une chose qui me désole, c'est la récurrence des beaux parleurs qui, sans vergongne, osent porter, non pas un avis, mais un jugement sur le projet P&P.
La majorité des commentaires sur le sujet, sont des réquisitoires déplacés, presque pitoyables. Comment peut-on se permettre de tels commentaires? Comment peut-on si facilement retourner sa veste? Je ne crois pas que ces deux géants de l'histoire aient besoin de pseudo-fans du genre de certains. Plusieurs d'entre eux me font penser à des quadragénaires jaloux et égris. Tant pis pour eux.

Pour ma part, je ne regrette rien, les deux derniers opus de P&P sont remarquables. Il ne faut pas y voir de la fougue ou du sensationnel mais plutôt de la pérennité et de la perfection. Maintes morceaux sur ces deux albums sont tout simplement magiques: SIBLY ( une merveille de fluidité), Kashmir ( fusion réussie de deux mondes musicaux ), Thank you, Gallows pole, Most high, Burning up, When the world was you, .....
Que dire sur les deux tournées 95 et 98. Je les ai vu à trois reprises: Bercy 95, La Cigalle 98 et Bercy 98. Trois concerts indescriptibles ( La Cigalle en particulier). Trois orages de musique, trois averses de génies et générosité. Bref le paradis.

Voilà, mon avis sur le projet P&P. Il ne rejoint en rien les autres mais c'est le mien. J'ai conscience de ne pas être suffisamment objectif sur les membres du dirigeable. Seulement je ne comprends pas que certains "fans" soient irrespectueux.

NB: Led zeppelin n'est pas mort, Led zeppelin dort...


Seb (Montpellier, France)

Commençons par le Unledded, cette démarche avait déjà était tenté par led zep, il existe des versions de "Friends" et "Four sticks" qui ont été enregistré ac un orchestre "oriental" mais hélas ces versions ne sont trouvables qu'en Bootleg.... A l'écoute du Unledded je noterais 2 choses; d'un part les divers réarrangements des chansons (plus ou moins bien c'est à vous de voir, Tank You en électrique c'est pas mal mais pour une fois que jimmy page nous avait sorti un petit solo à l'acoustique en studio...!!!) et d'autre part le son, je penses qu'au niveau des ingénieurs du son, on aurait pu faire quelques efforts pout rendre la guitare de jimmy page et l'orchestre moins saturé, je parles au niveau des micros (la saturation de la guitare ça c'est cool!). Dans l'ensemble un bon album qui fait ressortir la face orientale de led zep et P/P.

Passons maitenant au Walking Into Clarksdale, cet album est pas mal... Il manque le son développé par jimmy page au début de sa carrière, l'esprit un peu "Trash", parce qu'il faut quant même dire que jimmy s'en donnait à coeur joie pour nous dégoter des effets en studio et en live des plus admirables! (Le mixage du led zeppelin II, C'est du génie! Entre la superposition de couches de guitares, de couches de voix de plant, et j'en passes...). Alors que bon sur Walking Into Clarksdale c'est plus épuré...
Pour ce qui est des chansons elles mêmes et de la composition, je penses qu'il faut plutôt y voir un état d'esprit différent de led zep, on a droit sur cette album a un approche de la musique différente, certes il y a 2 des piliers du groupes, mais la démarche n'est pas la même... Ils nous offrent là une partie de leur univers extra led zep, il faut prendre cela et ne pas essayer d'y voir autre chose que ça.

Honnêtement la question que je poses et à laquelle je n'arrives pas à donner de réponse claire est :Pourquoi led zeppelin est si unique, ils partent de racines blues (comme bcp de groupes) et arrivent à créer des arrangements qui dépassent absoluement tout...!!! Alchimie me dirait vous... Surement la meilleure réponse qui soit.


Julien (Agen, France)

Je ne dispose pas du premier C.D ( Unledded) mais j' ai acheté Walking Into Clarksdale il n' y a pas longtemps; la conclusion est très positive! Malgré Page qui n' est plus à son ancien niveau, Plant garde sa même voix (ou presque), et cela pour le plus grand plaisir des oreilles. C' est sûr que ce n'est pas le même niveau qu' il y a maintenant 25 ans, mais après tout, ils n'en ont pas la prétention! On a l' impression qu' ils ont fait cet album pour se tester, et en même temps pour montrer qu' ils ne sont pas devenus de vieux papis qui passent leurs journées à s'exclamer sur leurs ventes passées. Deux reproche tout de même : pourquoi n' avoir pas repris JPJ ???? Et pourquoi ce titre ? La meilleure chanson du C.D n'est pas Walking into Clarksdale mais bien When The World Was Youg ! S'il devrait refaire un autre album, ça ne serait pas très bien pour leur image : on aurait l'impression qu' ils ne font ça que pour "renflouer les caisses". Ces C.D ne seront pas gravés dans l' histoire mais seront quand même bien vus par les fans.


Philippe

1) "Unledded" a surtout permis de relancer les 2 compères Page & Plant (dont les carrières battaient de l'aile, surtout Page - Plant ayant presque convaincu avec son précédent studio album The Fate Of Nations) et de lancer la tournée 1995 (+ la tournée japonaise 96) : l'album (à la fois) me plaît (il reprend des titres rarement joués live & c'est une réunion longtemps attendue et inespérée) et me déplaît pour plusieurs raisons :

- 4 titres "inédits" sans intérêt (= du remplissage : autant s'abstenir !!!)
- 9 reprises live (mais donnant l'impression d'avoir été retravaillés en studio) plus ou moins convaincantes - en tous les cas nettement inférieures aux versions live de la grande époque du dirigeable - dont certaines quasi jamais jouées par le Zep (!) : Friends, Gallows Pole (= chef d'oeuvre !), Four Sticks !
- Comme chacun sait (il suffit d'écouter et de comparer) :
a) Plant a perdu vocalement parlant beaucoup de magie : il n'est plus capable de monter aussi haut qu'à l'époque du groupe !!! Se serait-il massacré les cordes vocales en s'égosillant à la grande époque ? Aurait-il trop forcé, au delà de ses limites ? Dommage. Sa voix conserve toutefois une grâce singulière ...
b) Page assure toujours mais également pour lui la magie est moins évidente ! Les solos font nettement moins vibrer : trop mécaniques, trop appliqués. La rage de la jeunesse s'en est allé !

Certes, l'album se veut "unplugged" ("unledded" en l'occurence) et devrait donc séduire d'entrée de jeu de par ce prinicipe même, mais bon, on reste tout de même sur sa faim !

2) "Walking Into Claksdale" est par contre un VRAI studio album avec UNIQUEMENT des titres originaux ! = la première oeuvre vraiment convaincante du duo depuis la fin du groupe !

Certes, il laisse un sentiment de grande frustration : lors des premières écoutes, on ne sait si on doit l'aimer ou le rejeter !!! La tonalité générale rappelle le son du Zep mais ce n'en n'est pas - et il est vrai, ça n'a pas l'ambition d'en être mais la comparaison s'impose naturellement malgré soi ! La première option (on doit aimer !) l'emporte au final : qualité des compos, profondeur des thèmes abordés (le très beau Blue Train évoque manifestement la mort tragique du fils Plant dans les 70's), production nickel/chrome/molybdène - merci à Steve Albini !

C'est presque du Zep, l'NRJ, la folie des 70's en moins ! En tous les cas, toujours préférable à "Unledded" !

La tournée qui a suivi (1998) m'a un peu déçu (j'ai assisté au concert lyonnais de 1998, le 29 nov. à la Halle Tony Garnier) : pas de Since I've Been Loving You, une version ultra courte de No Quarter = 2 grandes faiblesses de la set-list ! Et (comme d'habitude avec les artistes que j'aime) les meilleurs titres de l'album studio promotionnant la tournée NON JOUES sauf lors de rares concerts (notamment anglais ou japonais je ne me souviens plus exactement) : Quid du presque tubesque Shining In The Light ? de l'émouvant Blue Train ? du mélancolique When I Was A Child ? des Upon A Golden Horse ou Please Read The Letter ?!? Je ne suis pas fan de Most High, ni du titre ayant donné son nom à l'album, j'aime sans plus Heart In Your Hand = les 3 principaux titres repris en concert !!! Heureusement, il y a tout de même l'épique When The World Was Young !

Pour finir, je n'ai jamais pardonné 2 choses à Led Zeppelin, le plus grand groupe de rock de toute l'histoire de l'humanité :
1) avoir boudé les médias (pénurie d'images de concerts et d'interviews - question : peut-on espérer qu'il existe traces sous forme d'enregistrements video de ce que renvoyaient au public les écrans géants des grandes salles et stades des concerts des grandes tournées US de 75 & 77 ? Si tel était le cas, cela permettrait peut-être - enfin ! - de montrer des images inédites de LZ sur scène sous la forme de concerts intégraux ! Le nirvana ! Le Saint Graal zeppelinien !) et
2) n'avoir (délibérement ?) jamais joué live certains titres (c'est le cas de quasi tout "Presence" (= un de mes 3 albums préférés, les 2 autres étant "III" et "Houses Of The Holy") et notamment du génial Tea For One) ou ne les avoir interprétés live qu'exceptionnellement (Friends (Osaka 1971), Gallows Pole & Four Sticks (Copenhagen 71))