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Robert Plant, 1966 Robert Plant Robert Plant, 2002

Robert Anthony Plant nait le 20 août 1948 à West Bromwich. Il passe son enfance au sein d'une famille aisée - son père était ingénieur - résidant à Kidderminster, près de Birmingham dans les Midlands. Vers 15 ans, le jeune garçon se découvre une passion débordante pour la musique, et particulièrement pour le blues que l'Angleterre découvre peu à peu. C'est ainsi qu'au désespoir de ses parents, Robert quitte l'école en 1964 pour s'y consacrer exclusivement. Son père l'aurait bien vu suivre sa voie. Robert, lui, préfère hurler le blues de Robert Johnson ou Otis Clay dans les clubs du Black Country, cette région aux alentours de Birmingham surnommée ainsi en raison de l'industrie minière qui en marque le paysage.
Le jeune Plant vogue de groupes en groupes amateurs, tels que The Delta Blues Band ou encore The Crawling King Snakes, dans lequel figure un batteur nommé John Bonham. En 1966, il rejoint son premier vrai groupe, Listen. La voix puissante de Robert ne passe pas inaperçue. A Birmingham, sa réputation n'est plus à faire. La formation attire ainsi l'attention de CBS Records, qui offre à Plant un contrat pour trois singles et qui le lie au label pour les années à venir (raison pour laquelle il ne sera pas crédité sur les titres du premier album de Led Zeppelin). Sortis entre octobre 66 et septembre 67, ses singles n'auront aucun succès et Robert retourne alors sur les scènes du Black Country. Fin 67, il rejoint une formation instable, aux influences multiples : The Band Of Joy, où il retrouve John Bonham avec qui il devient ami.
A l'époque, il s'intéresse de près à la scène West Coast avec des groupes tels Moby Grape, Love, Buffalo Springfield, dont les influences se feront ressentir plus tard dans Led Zeppelin et sa carrière solo.
Durant les premiers mois de l'année 68, The Band Of Joy donne plusieurs concerts dans des clubs londoniens, et enregistre quelques démos. Mais, faute de trouver un contrat, le groupe se sépare au printemps.
Doté désormais d'une bonne carte de visite, Robert est alors engagé par Alexis Korner, l'un des pioniers du blues en Angleterre. Il donne avec lui plusieurs concerts et participe à quelques séances d'enregistrement. Parallèlement, il chante de temps à autre dans les clubs de Birmingham avec un groupe amateur nommé Hobbstweedle. C'est en août 68 que Jimmy Page, Chris Dreja et Peter Grant, à la recherche d'un nouveau chanteur pour les Yardbirds, assistent à l'un de ces concerts, sur les recommandations de son ami Terry Reid. Page est sous le charme, Plant est le chanteur dont il a besoin. Et malgré le projet d'un album avec Alexis Korner, Robert accepte immédiatement l'offre de Jimmy, emballé par l'idée de rejoindre ce guitariste de renom. C'est ainsi que Plant rejoint les Yardbirds, renommé The New Yardbirds, puis Led Zeppelin. La grande aventure commence.

Le 9 novembre 1969, Robert épouse Maureen, une métisse anglo-indienne qu'il avait rencontrée trois ans plus tôt. Ils auront trois enfants : Carmen, Karac et Logan Romero.
Les années 70 verront Plant atteindre la gloire avec Led Zeppelin, mais seront aussi le théatre de deux malheurs : en août 75, Robert et Maureen survivent de justesse à un grave accident de voiture. Plus tragique encore : en juillet 77, son fils Karac meurt d'une maladie foudroyante. Le 25 septembre 1980, le sort vient une fois de plus le frapper avec la mort de John Bonham.

Après s'être difficilement remis de la mort de son ami Bonzo, Plant se réfugie dans la musique, loin du business. Au printemps 81, il entreprend une modeste tournée dans les Midlands avec The Honeydrippers, groupe formé avec de vieilles connaissances pour y jouer des classiques de rythm 'n blues. Il se lance ensuite dans une carrière solo et sort successivement "Pictures At Eleven" (1982) et "The Principle Of Moments" (1983), deux albums pop-rock dans la même veine que "In Through The Out Door" qui obtiendront un grand succès en Angleterre et aux Etats-Unis.
Avec la fin de Swan Song (label de Led Zeppelin), il fonde son propre label Es Paranza, sous lequel sortiront ses productions futures.
Après avoir divorcé de Maureen, il reforme The Honeydrippers en 1984 pour l'enregistrement d'un album sur lequel jouent entre autres invités Jimmy Page, Jeff Beck et Nile Rodgers. L'album, composé de 5 reprises de rythm 'n blues, sort dans l'anonymat jusqu'à ce qu'on colle un sticker sur la pochette, mentionnant les noms de Plant, Page et Beck. L'album atteint finalement la 5e place dans les charts américains.
Robert entame ensuite la plus mauvaise période de sa carrière solo : après un passage manqué des membres restants de Led Zep au Live Aid de 85, il sort "Shaken 'n' Stirred" qui s'attirera les foudres des critiques et du public. Fatigué des musiciens de son groupe, il ne fait quasi plus rien pendant deux ans.
Ce n'est qu'en 1988 que sort son album suivant, "Now And Zen", suivi de "Manic Nirvana" (1990) et de "Fate Of Nations" (1993). Trois albums qui seront bien accueillis.
1994 est l'année de la grande réconciliation avec Jimmy Page, avec qui les relations s'étaient déteriorées. A l'invitation de MTV pour la série "Unplugged", les deux hommes se retrouvent pour le projet "Unledded - No Quarter". Tout allant de nouveau pour le mieux, ils partent en tournée et sortent un second album en 1998, "Walking Into Clarksdale", suivi d'une nouvelle tournée. Mais Robert, fatigué de la grosse machine que sont devenues les tournées Page & Plant, met fin à l'association avec son comparse.
En 1999, il forme le groupe Priory Of Brion, à la manière des Honeydrippers en 81. Il tournera modestement avec eux durant deux ans, jusqu'à ce que son management le pousse à sortir un nouvel album. En 2001, Robert s'entoure alors d'un groupe plus professionnel, The Strange Sensations. Il enregistre avec eux "Dreamland" (2002), son dernier album studio à ce jour, qui sera salué par les critiques et le public. En 2003 sort le Best Of "Sixty Six To Timbuktu", qui comprend entre autres des inédits de sa carrière pre-Led Zeppelin.

 

Discographie pre-Led Zeppelin

Singles (CBS Records)

Robert Plant & Listen - "You'd Better Run" / "Everybody's Gonna Say" (octobre 1966)
Robert Plant - "Our Song" / "Laughin', Cryin', Laughin'" (mars 1967)
Robert Plant - "Long Time Coming" / "I've Got A Secret" (septembre 1967)

"You'd Better Run" et "Our Song" figurent sur la compilation "Sixty Six to Timbuktu" sortie en 2003.

Démos

The Band Of Joy (avec John Bonham) - "Memory Lane" / "Adriatic Sea View" / "Hey Joe" / "For What It's Worth" (enregistrés début 1968)

"Hey Joe" et "For What It's Worth" figurent sur la compilation "Sixty Six to Timbuktu" sortie en 2003.

Albums

Alexis Korner - Bootleg Him (1971). Plant chante sur "Operator", enregistré en 1968. Ce titre figure aussi sur le Best Of de Plant "Sixty Six to Timbuktu".

Discographie post-Led Zeppelin

Albums

Robert Plant - Pictures At Eleven (1982)
Robert Plant - The Principle Of Moments (1983)
The Honeydrippers (avec Jimmy Page et Jeff Beck en invités) - Vol. 1 (1984)
Robert Plant - Shaken 'n' Stirred (1985)
Robert Plant - Now And Zen (1988)
Robert Plant - Manic Nirvana (1990)
Robert Plant - Fate Of Nations (1993)
Jimmy Page & Robert Plant - Unledded / No Quarter (1994)
Jimmy Page & Robert Plant - Walking Into Clarksdale (1998)
Robert Plant - Dreamland (2002)
Robert Plant (Best Of) - Sixty Six To Timbuktu (2003)
Robert Plant & The Strange Sensation - Mighty Rearranger (2005)