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Carouselambra

Sisters of the way-side biding time in quiet peace
Await their place within the ring of calm
Still stand to turn in seconds of release
Await the call they know may never come
In times of lightness, no intruder dared upon
To jeopardize the course, upset the run
All was joy and hands were raised towards the sun
As love in the halls of plenty overrun

Still in their bliss unchallenged mighty feasts
Unending dances shadowed on the day
Within the wall, their daunting, formless keep
Preserved the joy that kept their doubts at bay
Faceless legions stood in readiness to weep
Just turn a coin, bring order to the fray
And everything is soon no sooner thought than deed
But no one seemed to question in any way

How keen the storied hunter's eye prevails upon the land
To seek the unsuspecting and the weak
And powerless the fabled sat, too smug to lift a hand
Toward the foe that threatened them from the deep
Who cares to dry the cheeks of those who saddened stand
Adrift upon a sea of futile speech
And throw the bane and make a "status plan"
There's no fair memory we cannot reach

Where was your word, where did you go ?
Where was your helping, where was your bow ? Bow...
Dulled is the armor, cold is the day
Hard was the journey, dark was the way
I heard the word, I couldn't stay
I couldn't stand it an another day, another day
Another day, another day

Touched by the timely callin', roused from the keeper's sleep
Release the grip, throw down the key
Held now within the knowing, rest now within the peace
Take of the fruit but guard the seed
Baby, I couldn't stay

Held now within the knowing, rest now within the beat
Take of the fruit but guard the seed...

 

Carouselambra

Les sœurs du bord de la route attendent leur heure dans une paix tranquille
Attendant leur place au sein de l’anneau du calme
Encore debout prêtes à se tourner dans des instants de libération
Attendant un appel qu’elles savent pouvoir ne jamais venir.
En ces temps de légèreté, aucun intrus n’a osé
Compromettre la route, ni déranger le voyage.
Et la joie était partout et toutes les mains s’élevaient vers le soleil
Comme l'amour dans les salles de totale abondance.

Dans leurs grandioses fêtes de béatitude totale,
D’éternelles danses ombrageaient le jour.
Entre leurs murs, leur intimidant donjon sans forme
Préservait leur bonheur et tenaient leurs doutes à distance.
Des légions sans visages se sont tenues prêtes à pleurer,
Tournant juste une pièce, donnant l’ordre à leurs nerfs.
Et aussitôt dit, aussitôt fait
Mais personne n’a semblé poser de questions en aucune manière.

Avec quelle précision l'oeil du chasseur règne-t-il sur la terre
Pour chercher le faible et celui qui ne se méfie pas.
Et, impuissant, "la légende" s’assit, trop fatigué pour tendre une main
Vers l'ennemi qui les a menacés des profondeurs.
Qui s’occupe de sécher les larmes des attristés qui se tiennent debout,
A la dérive sur une mer de discours futiles ?
Et pour tomber dans le destin et faire un "plan de situation".

Où était votre mot, où êtes-vous parti ?
Où était votre part, où était votre salut ? Salut...
Terne est l'armure, froid est le jour
Dur était le voyage, sombre était le chemin
J’ai entendu le mot, je ne pouvais pas rester
Je ne pouvais pas supporter ça un jour de plus, encore un jour,
Un autre jour, un autre jour.

Touché par l'appel opportun, poussé par le sommeil du gardien,
J’ai retiré les liens et jeté la clef.
Désormais maintenu dans le savoir, je me repose maintenant en paix.
Prend le fruit, mais garde les graines.
Bébé, je ne pouvais pas rester.

Maintenu désormais dans le savoir, je me repose maintenant dans le secteur.
Prend le fruit, mais garde les graines...

 

Traduction par Pierre

Interprétation (très) libre : cette chanson évoquerait-elle des prostituées qui se font choper ?! Dans ce cas, Robert a l’air plutôt contre ceux (les flics) qui chassent les faibles et les crédules, et prend plutôt parti pour les demoiselles du bord de la route... Il semble également critiquer ceux qui ne font rien et finit par des recommandations en vieux sage qu’il est...