| news | histoire | albums | infos | traductions | photos | bootlegs | sondage | download | forum | liens | livre d'or | contact | |
Jimmy : Au départ, ça devait être un instrumental - une intro façon "The Rain Song" (le titre était alors "The Overture"). Mais je présume que Robert a eu différentes idées. Du style : "C'est franchement pas mal. Il faut que je trouve des paroles, vite !" "The Song Remains The Same" est l'un des titres du Zep comprenant le plus d'overdubs de guitare. L'intro du morceau est assez semblable à celle d'un morceau de Page du temps des Yardbirds, "Tinket, Tailor, Soldier, Sailor". Sans doute une idée qui lui est revenue... En concert, Jimmy jouait le morceau avec sa Doubleneck (mais n'utilisait que le manche 12 cordes). "The Song Remains The Same" a ouvert tous les concerts du Zep durant la tournée US de 1977.
C'est un mellotron - un des premiers synthétiseurs - que l'on entend ici, joué par John Paul Jones, sensé reproduire un orchestre de violons...
Premier 45 Tours extrait de l'album. Il sortait le 24 mai 1973, avec en face B "Dancing Days". Il se classa en 51e position dans les charts US.
Un morceau qui parodie James Brown, du style musical funky jusqu'au paroles (où il est question de trouver un pont, en référence au "take it to the bridge" dans "Sex Machine"). La voix à la fin - "where's that confounded bridge?" - est bien celle de Plant. Au tout début du morceau, on peut entendre
faiblement une conversation entre Jimmy et l'ingénieur du son Georges
Chkiantz : Jimmy : Je jouais de la Stratocaster là-dessus - je voulais avoir ce feeling à la James Brown. Il faut écouter attentivement, mais on peut m'entendre actionner un vibrato à la fin de chaque phrase. Bonzo a commencé à groover sur sa batterie, puis Jonesy s'est mis à jouer la ligne descendante de basse et je me suis calé sur cette rythmique. "The Crunge" n'a jamais été joué en concert, mais certains passages funky dans "Whole Lotta Love" lors de la tournée de '75 y ressemblaient beaucoup... Il figurait en face B du single "D'yer Mak'er".
Une anecdote est restée célèbre à propos de l'enregistrement de "Dancing Days" : après avoir entendu le morceau qu'il venaient de mettre en boîte, les quatre Zeps fous de joie se mirent à danser dans les jardins de Stargroves. Eddie Kramer, qui était l'ingénieur du son sur l'album, immortalisa la scène. Dancing Day en effet ! Le morceau avait été joué sur scène dès fin 71... "Dancing Days" figurait en face B du single "Over The Hills And Far Away".
La structure du morceau avait été imaginée par Bonzo. Il voulait recréer l'ambiance des chansons "doowop" des années 50. Finalement le morceau s'orienta plutôt vers un style reggae... D'où son titre un peu exotique qui, d'après Plant, est la prononciation autochtone de "Jamaica". "D'yer Mak'er" est le deuxième 45 Tours extrait de l'album. Il sortait le 17 septembre 1973, avec en face B "The Crunge". Il se classa en 20e position dans les charts U.S. "D'yer Mak'er" n'a jamais été jouée sur scène...
"No Quarter" fut composé en grande partie par John Paul Jones. Le morceau resta en gestation très longtemps, puisqu'il en existe des versions primitives datant des sessions du IV, début '71. Pour avoir ce son de guitare particulier, Jimmy joue sans ampli, directement dans la console. En concert, "No Quarter" était l'occasion pour Jonesy de démontrer tous ses talents de claviériste dans de très longs solos de piano (ceux de la tournée '75 faisaient carrément musique classique, et duraient parfois plus de 15 minutes...). Toujours en concert, Jimmy utilisait sa Theramin (voir Whole Lotta Love) pour simuler le hurlement des chiens - "the dogs of doom are howling more" - ce qui était du plus bel effet.
Plant décrit ici le public immense qui,
tel une véritable marée humaine, se jettait aux pieds des demi-dieux métalliques
qu'étaient devenus les Zeppelins ("Singing to an ocean, I can hear
the ocean's roar" - "Now I'm singing all my songs to the girl
who won my heart")... D'où le titre "The Ocean"... Bonzo a largement contribué à l'écriture du morceau. C'est lui que l'ontend au début du morceau : "We've done four already, but now we're steady, and then they went, one, two, three, four...". Ce qui peut se traduire comme : "Nous l'avons déjà fait quatre fois, mais maintenant on sera bons, et c'est parti...", en référence au nombre d'essais préalables sur le morceau.
|