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Immigrant Song [ Page & Plant ]

Troisième single du groupe, qui sortait le 5 novembre 1970 avec en face B "Hey Hey What Can I Do" (morceau qui ne figure sur aucun album du Zep). Il se classa en 16e position dans les charts US.

"Immigrant Song" a ouvert tous les concerts du Zep de la mi-70 à la mi-72.

Traduction des paroles

Friends [ Page & Plant ]

Jimmy : L'idée était d'avoir un style indien avec les cordes. Quoi qu'il en soit, les joueurs de cordes n'étaient pas Indiens, et nous avons du faire les changements sur place. Mais Jonesy écrivit un arrangement de cordes incroyable.

Malgré cela, John Paul Jones ne figure pas aux crédits du morceau...

Quelques secondes avant le début de la chanson, on entend une discussion entre plusieurs personnes dans le studio, mais le son est trop faible pour comprendre quelque chose. Tout juste après le faux départ de Jones à la basse, on entend Jimmy s'exclamer "fuck !", sans doute parce qu'il n'était pas près ! Au même moment, on entend aussi quelqu'un dire "sssh" pour demander aux personnes de la fermer... Marrant d'avoir conservé l'enregistrement tel quel...

Jouée une seule fois sur scène (Osaka 71), "Friends", tout comme "Four Sticks" (Led Zep IV), avait été réenregistrée par Page et Plant lors de leur passage à Bombay en 1972, accompagnés du Bombay Symphonic Orchestra (avec joueurs de tablas et sitars). Le but était de voir s'ils pouvaient mêler musique zeppelinienne et arrangements orientaux... un avant-goût du No Quarter de 1994... Cet enregistrement n'est jamais sorti officiellement mais on peut le trouver en bootleg.

Traduction des paroles

Celebration Day [ Page, Plant & Jones ]

Jimmy : la piste rythmique au début de "Celebration Day" fut complètement effacée par un ingénieur. J'ai oublié ce que nous étions en train d'enregistrer mais j'avais le casque sur les oreilles et n'entendais rien; alors j'ai commencé à hurler: "Qu'est-ce qui se passe bordel?!" Et là, j'ai remarqué que la loupiote rouge était allumée à la place de ce qui avait été la batterie. L'ingénieur avait accidentellement enregistré par-dessus Bonzo ! C'est pourquoi vous entendez ce synthétiseur de la fin de "Friends" au début de "Celebration Day", jusqu'à ce que la rythmique réapparaisse... On a mis ça pour compenser la piste manquante. C'est ce qu'on appelle de la "récupération" !

Traduction des paroles

Since I've Been Loving You [ Page, Plant & Jones ]

Le texte reprend un passage de "Never", de Moby Grape ("Working from eleven to seven every night ought to make life a drag ; Now I know that ain't right"). Le petit riff d'entrée a été repris du "New York City Blues" des Yardbirds (Page n'en faisait pas encore partie).

Le morceau a été enregistré "live" (hormis bien sûr la voix et quelques overdubs) aux Island Studios à Londres. John Paul Jones y joue de la basse-pédale en même temps que l'orgue. Assez curieusement, le célèbre solo de Jimmy a été enregistré par après dans un studio à Memphis, alors que tout l'album a été enregistré à Headley Grange et à Island.

"Since I've Been Loving You" était déjà jouée sur scène au début de l'année 70, soit quelques mois avant qu'elle soit enregistrée, et presque un an avant la sortie du disque.

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Out On The Tiles [ Page, Plant & Bonham ]

"Out On The Tiles" fut inspiré par une "chanson à boire" qu'avait l'habitude de fredonner John Bonham. Le titre est de l'argot anglais pour "a night in the town" ("une nuit en ville"...).

L'intro de ce morceau fut trouvé par Bonzo, ouverture qui en concert servait presque toujours d'introduction à "Black Dog" (et au solo de batterie de Bonzo sur la tournée de '77, intitulé "Over The Top"). Jusqu'à preuve du contraire, "Out On The Tiles" ne fut jouée que deux fois en version complète, à la fin de la tournée US de 1970.

Fait amusant, à 1' 23, on entend clairement quelqu'un dire "stop". Il semblerait que ce soit Jimmy, pour se rappeler d'arrêter de jouer après le riff, comme pour garder le tempo (on raconte aussi que ce serait en fait Robert, pour que Jimmy arrête de lui faire des grimaces pendant qu'il enregistrait la voix).

Traduction des paroles

Gallows Pole [ Traditionnel, arrangé par Page & Plant ]

Inspiré d'un morceau traditionnel anglais popularisé par le bluesman noir américain Leadbelly en 1935 sous le titre "Gallis Pole".

Jimmy : C'est une chanson traditionnelle qui provient de Leadbelly. Je l'ai d'abord découverte par Fred Gerlach. Nous l'avons complètement réarrangée et changé les paroles. C'est John Paul qui est est à la mandoline et à la basse, et moi au banjo (seul titre du Zep joué au banjo), guitare acoustique six cordes, douze cordes, et guitare électrique.

"Gallows Pole" fut jouée seulement 2 ou 3 fois en concert, en version totalement électrique. Mais certains couplets de la chanson (le final) faisaient parfois partie de certains medley (dans Communication Breakdown ou Trampled Underfoot).

Traduction des paroles

MP3 : Leadbelly - Gallis Pole [2,77 Mo]

Tangerine [ Page ]

D'après Jimmy Page, il aurait composé ce morceau lui-même lorsqu'il faisait partie des Yardbirds (il l'aurait dédié à sa petite amie de l'époque, Jackie DeShannon, connue pour avoir chanté le tube "What The World Needs Now Is Love"). Il fut enregistré lors d'une des dernières scéances studio des Yardbirds avant leur implosion, le 4 avril 68, sous le titre "Knowing That I'm Losing You". Cette première version jouée par les Yardbirds, proposant une musique presque identique à "Tangerine" mais avec des paroles différentes (Keith Relf au chant), n'a jamais vu le jour officiellement. Elle devait figurer sur la compile "Cumular Limit" (parue en 2000) avec d'autres titres provenant des mêmes sessions, mais Page aurait curieusement appliqué son veto pour en interdire la diffusion. Depuis lors, la version Yardbirds a fait surface sur internet, et certains accusèrent Page de s'être en réalité attribué une composition des Yardbirds tout en changeant la majorité des paroles - peut-être écrites par Keith Relf à l'origine - pour éviter trop de problèmes avec ses anciens comparses. Ce qui aurait été la raison de son veto contre la diffusion de la version Yardbirds... Difficile de savoir ce qu'il en est réellement, aucun des membres restants des Yardbirds ne s'étant exprimé à ce sujet...

Sur la version zeppelinienne, l'intro est assez particulière :

Jimmy : Le début ressemble en effet à un "faux départ". En fait, je faisais ça pour garder le tempo, tout simplement, et ça me semblait être une bonne idée de le laisser tel quel - à l'époque. Maintenant, je ne suis pas sûr que c'était une bonne idée. Tout le monde me demande qu'est-ce qu'il peut bien se passer!

On entend Jimmy jouer de la pedal steel sur ce titre.

"Tangerine" figurait dans le set acoustique fin '71 et en 72. Par après elle ne fut plus jouée qu'à Earls Court en '75, mais en version électrique cette fois (avec la doubleneck)...

Traduction des paroles

MP3 : The Yardbirds - Knowing That I'm Losing You [2,66 Mo]

That's The Way [ Page & Plant ]

Jimmy : Elle a été écrite au Pays-de-Galle, là où Robert et moi étions dans un cottage, Bron-yr-Aur. C'était un de ces jours où nous faisions de grandes promenades dans la campagne, et nous nous étions attardé... J'avais une guitare avec moi. C'était une promenade fatiguante, descendant un ravin, et nous nous sommes arrêté et assis par terre. J'ai joué l'air et Robert chanta un couplet, directement. Nous avions un magnéto portable avec nous, et on a enregistré la démo...

John Paul joue de la mandoline sur "That's The Way", en plus de la guitare de Pagey (qui joue un peu de pedal steel aussi). C'était l'un des grands classiques des sets acoustiques, au même titre que "Going To California" ou "Bron-Y-Aur Stomp"...

Traduction des paroles

Bron-Y-Aur Stomp [ Page, Plant & Jones ]

Morceau dédié à la fois au... chien de Robert Plant, pour les paroles (en concert, il criait parfois son nom à la fin du morceau : Strider !), et au cottage Bron-yr-Aur (où Page et Plant s'étaient reclus pour préparer l'album), pour le titre. Mais paradoxalement, "Bron-Y-Aur Stomp" ne fut pas composé à Bron-yr-Aur : une ébauche du morceau, en instrumental électrique, avait déjà été enregistrée en studio fin '69. Le titre était alors "Jenning's Farm Blues" (qui est le nom d'une ferme appartenant à Percy).
Pour l'anecdote, Bron-Y-Aur écrit avec un grand "Y" désigne en fait la région du Pays-de-Galle où ils étaient allés, tandis que Bon-yr-Aur écrit avec un petit "yr" (qui est le titre d'un morceau de "Physical Graffiti") est le nom du cottage en lui-même... Prononcez "Bronne-yarrr" !

L'intro du morceau a été reprise d'un titre de Bert Jansch, "The Waggoner's Lad".

Sur les versions lives, très souvent les autres zeps accompagnaient Robert sur une partie des paroles (sur "How The West Was Won" c'est Jimmy qui chante avec lui, peut-être aussi JPJ...).

Traduction des paroles

MP3 : Bert Jansch - The Waggoner's Lad (intro) (Bert Jansch - Jack Orion, 1966) [805 Ko]

Hats Off To (Roy) Harper [ Traditionnel, arrangé par "Charles Obscure" ]

Variation d'un vieux blues de Bukka White, "Shake 'Em On Down", rebaptisé en hommage au guitariste folk Roy Harper que Jimmy Page adorait. Harper et le groupe deviendront par la suite de grands amis, il tournera même avec eux, sans toutefois jouer, juste pour le fun. Plus tard, Jimmy jouera sur deux de ses albums...

Jimmy : La voix sonne comme cela parce qu'elle a été passée à travers un ampli de vibrato. Ce morceau provient d'une nuit où Robert et moi étions entrain de jammer sur divers blues. C'est supposé être un sincère coup de chapeau à Roy ("Hats off" signifie "coup de chapeau") parce que c'est vraiment un type talentueux.

On ne sait pas très bien pourquoi le morceau est crédité à un certain "Charles Obscure"... Il est clair qu'il s'agit de toute façon d'un nom fantaisiste...

Jamais joué sur scène...

Traduction des paroles

MP3 : Bukka White - Shake 'Em On Down [2,77 Mo]